Jours fiévreux
Salut les vieux,
Si vous me suivez sur les réseaux sociaux vous serez donc au courant que je suis revenu de ma Provence natale avec une belle grippe A qui je pense était plus un Covid qu’autre chose. Résultat des courses je suis resté à larver sur mon canapé avec mes consoles « portables », je mets entre guillemets l’adjectif portable car la Game Gear et l’Atari Lynx ne sont pas vraiment pratiques à mettre en poche. Mais très utiles sur un canapé.
Même si je ne suis pas tout à fait guéri, je suis quand même descendu dans ma Gameroom pour vous écrire ces quelques lignes car cela faisait longtemps que je n’avais pas été dans cet état proche de l’inutile et cela m’a rappelé mes bonnes vieilles grippes que je choppais une ou deux fois à l’année lorsque j’étais gamin. Et je me souviens qu’elles étaient toujours les bienvenues malgré la fièvre et autres désagréments car elles avaient quelques choses de bien : rester chez moi à regarder des séries TV ou autres émissions de jeunesse et surtout jouer à des jeux vidéo.
Je me suis souvenu des jeux qui ont marqué ces périodes de confinement comme, par exemple, « Course de voitures » sur Videopac. Un de mes premiers jeux vidéo sur cette console. J’attendais que ma mère quitte la maison dans le but de faire quelques courses dans le village pour vite brancher ma console et me faire quelques courses de voitures avec 39º de fièvre. Quel bonheur ! Je pense que ce qui me faisait encore plus plaisir était de savoir mes camarades de classe Kof, Boris, Chichi et les autres en cours de français ou mathématique alors que moi je jouais à être Alain Prost.
J’ai aussi le souvenir beaucoup plus tard des parties fiévreuses à Cauldron, Ghosts’n Goblins, Ghostbusters et Bruce Lee sur mon Commodore 64 avec lesquelles j’alternais des épisodes de L'Homme qui venait de l'Atlantide, Shérif fait-moi peur ou encore l’Homme qui valait 3 milliards et son clone féminin Super Jamie.
J’ai un souvenir tout particulier sur Infernal Runner car il m’avait été offert pour mon anniversaire en novembre et j’attrapais la grippe quelques jours après. C’est marrant car certains jeux qui auraient pu passer sans peine ni gloire, vous marquent car ils vous rappellent cette période d’insouciance. Surtout des jeux comme celui-là qui, joué dans un état second, paraissent encore plus délirant. Si vous ne le connaissait pas et ne comprenez pas de quoi je parle, je vous invite à lire ma chronique.
Repenser à cette période m’a donné un petit pincement au cœur. Une période pleine d’insouciance et petits bonheurs que nous procuraient nos machines. Même si aujourd’hui je les possède encore, ma tête n’est plus autant détachée et certaines responsabilités me ramènent à une réalité d’adulte à laquelle je ne peux échapper.