Nostalgie
Aujourd’hui je suis assez nostalgique, il y a des jours comme ça.
Faut dire que j’aime pas des masses les lundi, mais je crois plutôt que cela vient du fait que ce matin je lisais l’excellent Pix’n Love, dont je vous ai déjà parlé dans un article précédent, et en regardant de vieilles publicités de jeux comme Barbarian, Stryfe, Arkanoid, ou encore de consoles comme la NES et la Master System I, j’ai commencé vraiment à regretter le temps où il n’y avait que ça, le temps où l’on ne connaissait que ça, le temps où le divertissement primait sur l’esthétique.
En fait c’est vrai que l’on se contentait de peu, on était moins exigeant quant aux prouesses graphiques et acoustiques des jeux, ce qui était normal vu que nous n’avions aucunes références, la 3D n’existait pas ou peu et les polygones étaient encore timides.
Un jeu qui mettait 45 minutes pour se charger comme Bruce Lee sur Commodore 64 n’était pas forcement une daube, on était patients parce qu’on n’avait pas le choix.
Bref c’était l’époque où l’on ne tirait pas sur les miroirs pour voir s’ils se brisaient, l’époque où pour faire une diagonale il fallait y laisser les doigts jusqu’à effacer nos empreintes digitales, l’époque où l’on calculait les trajectoires de nos ennemis qui répondaient à des algorithmes répétitifs, l’époque où pour faire une partie multi-joueurs il fallait se déplacer chez le voisin et surtout l’époque où l’on prenait le temps à finir un jeu, car on ne savait pas quand nos parents allaient nous en acheter un nouveau.
Voila, c’était la note nostalgique du jour.
Nostalgique ?