Tales of Arabian Nights

Salut les vieux,

À l’heure où j’écris ces lignes, je suis assis au bar PMU de village natal en compagnie d’un excellent café et une bouffé de nostalgie. En effet c’est le bar qui jouxte la porte de la maison de mon ami Arnold, mon compagnon de jeux de mes 13 ans à nos 20 ans, âge à lequel je l’ai vu pour la dernière fois, je vous en faisais part dans cet article.

À chaque fois que je passe par ici, je me pose les mêmes questions, qu’est-il devenu ? Est-il aussi passionné de Retrogaming que moi ? Est-il membre d’un groupe Facebook sur le Commodore 64 ? Est-ce qu’il lit mes articles ? Si la réponse à cette dernière question est oui, nous reconnait-il dans mes histoires, car bien évidemment il ne s’appelait pas Arnold et moi je ne m’appelle pas Turk182 mais ces mots devraient servir à nous identifier :

Cadenet – Bar PMU – Commodore 64.

Donc aujourd’hui, assis à la terrasse de ce bar je repense à nos années ludiques et un des jeux qui me reviens à l’esprit es Tales of Arabian Nights. Un jeu issu de borne d’arcade qui nous a fait passer d’excellentes après-midi durant l’année 1984.

Tales of Arabian Nights est un jeu divisé en plusieurs tableaux aux mécanique bien différentes. La première chose qui surprend, surtout dans les années 80 c’est que le jeu parle et ça à cette époque était synonyme d’avancé technologue, le futur avant l’heure. Dans le premier niveau êtes sur un bateau où sont disposées des jarres signées d’une lettre. Vous devez les ramasser dans le bon ordre pour former le mot Arabian. Bien évidemment elles ne sont pas situées les unes à côté des autres et il vous faut donc une bonne logique de déplacement pour y arriver car des ennemis en tous genres viendront vous en empêcher.

Si vous touchez un ennemi ou vous tombez de trop haut vous perdez toutes les jarres récoltées et le niveau recommence. Je ne vous explique pas les crises que l’on piquait avec Arnold lorsque l’on perdait alors qu’il ne manquait que deux jarres au compteur.

Une fois le mot Arabian écrit, vous êtes transporté au deuxième niveau. Dans celui-ci vous êtes à bord d’une barque et devez éviter ou éliminer les crocodiles qui apparaissent aléatoirement tout en évitant les rochers qui vous tombent dessus. Ce niveau est beaucoup plus facile que le premier mais il vous faut tout de même ne pas perdre votre concentration.

Le troisième niveau est identique au premier niveau, c’est-à-dire qu’il faut ramasser les cruches dans l’ordre pour écrire à nouveau le mot Arabians, mais cette fois l’action se passe dans une caverne et la difficulté est augmentée d’un cran. Pareil pour le niveau 4 mais cette fois vous pilotez un tapis volant et ainsi de suite pour les tableaux suivants.

Arnold avait le chic de me dénicher ce genre de jeu inoubliable qui avait la capacité de vous maintenir en haleine toute une après-midi et qui engendrait une envie insatiable d’y retourner le lendemain. J’ai fini mon café et mon article et toujours pas de Arnold en vue. Je doute qu’il vive encore dans le coin mais l’espoir fait vivre et puis comme à chaque fois que je publie