Oh putain le graphisme !
Salut les vieux,
Tous ceux qui comme moi ont connu l’informatique et plus particulièrement les jeux vidéo à leur début, auront certainement le souvenir du phénomène « Graphisme ». En effet en 1978 lorsque je recevais ma première console de jeux vidéo Pong, le terme de graphisme n’était pas encore bien significatif car les joueurs de tennis étaient des barres et la balle un rectangle.
Plus tard avec l’arrivée de la micro-informatique à domicile on a vu une franche évolution de ce que l’on a définitivement appelé sprites dans les jeux vidéo et c’est à partir de ce moment-là que la course l’esthétique à commencer. Il est vrai qu’au début c’était un peu timide, mais plus les machines étaient performantes plus les décors et les protagonistes était détaillés.
Personnellement il m’est arrivé de baver de nombreuses fois devant des captures d’écran de jeux dans mes Tilt ou autres magazines, et je dois avouer que la plupart du temps les graphismes proposés était pour moi la principale raison de l’achat du jeu en question.
C’est aussi une des raisons qui m’ont fait vendre mon VG5000 au profit d’un Commodore 64, car je voulais à tout prix des jeux dont les graphismes me faisaient rêver comme Cauldron, Asterix et le chaudron magique, Gryphon et j’en passe. Mais ne vous m’éprenez pas, je ne dis pas que d’excellent graphisme est signe de bon jeu mais comme les moyens d’information étaient assez limités c’était tout simplement un bon argument de vente et de décision d’achat.
Après cette période, nous avons eu droit à l’arrivé des ordinateurs 16bits comme l’Atari 520 ST et le Commodore Amiga ainsi que les premiers PC Compatibles. Je me souviens encore de ce titre dans Hebdogiciel que je garde encore : « Oh Putain le graphisme ».
Je me souviens avoir emporté ce numéro avec moi en vacance en Yougoslavie, je regardais cette image de cette magnifique cascade et lisais et relisais cet article sur les graphismes prometteurs de l’Atari 520 ST. Encore une fois tout se résumait à l’esthétique des pixels sur l’écran.
Même nos chers vieux PC nous en mettaient plein la vue, je me rappelle la claque lorsque je vis pour la première fois King Quest V sur PC, j’en pleurais.
Je garde un excellent souvenir de cette époque artistique où les graphistes et programmateurs nous vendaient du rêve avec leurs magnifiques écrans de chargement. Encore aujourd’hui lorsque je vois sur internet un jeu Amstrad, MSX ou Commodore 64 avec de graphismes somptueux, je me précipite dessus pour le voir tourner sur nos vieilles machines.