BC's Quest for Tires

Salut les vieux,

Souvent vous me demandez comment me reviennent autant de souvenirs et je vous ai déjà répondu en vidéo en vous disant que cela pouvait être une musique, une odeur, la lecture d’un test de jeu ou autre. Eh bien cette fois c’est le commentaire de Mr Stephane Warland qui, sur ma page Facebook, m’a rappelé un jeu auquel j’avais joué avec mon ami Arnold et que je possède encore dans ma collection. Il s’agit de BC’s Quest for Tires.

Un jour en cours d’histoire, alors que nous étions entrain d’étudier je ne sais quoi de la préhistoire, Arnold me dit qu’il possédait un jeu dont le héros était justement un homme préhistorique sur un monocycle de pierre et il éveilla bien évidemment ma curiosité. Les cours d’histoire étaient le mercredi matin et cela tombait à merveille car l’après-midi il n’y avait pas cours et par conséquent je pouvais allez voir ce jeu des plus insolites.

Une fois les tartines de beurre et de chocolat Poulain ingurgitées, nous nous installâmes dans sa chambre et chargeâmes Bc’s Quest for Tires dans son splendide Commodore 64. Après quelques longues minutes d’attente, il fallait trouver la bonne combinaison de couleurs proposée pour pouvoir démarrer le jeu (un code anti-piratage très en vogue à l’époque). Après deux tentatives, il me proposa de commencer le jeu.

Dans Bc’s Quest for Tires vous êtes un valeureux homme des cavernes qui doit aller sauver sa belle, retenue prisonnière au fond d’une caverne. Pour cela vous êtes armé d’un monocycle primitif et vous devez affronter les obstacles de la nature à travers différents tableaux.

Au début je trouvais le jeu assez simple, de simples trous m’empêchaient de rouler tranquillement. Ma vitesse était de 10 MPH et au niveau des sauts c’était plutôt simple et bien pensé. Seulement voilà, plus j’avançais et plus la difficulté augmentait.

En arrivant au deuxième niveau, je me mangeai en pleine tête une branche. Dans ce tableau il fallait éviter les troncs d’arbres au sol en sautant mais aussi les branches basses en s’accroupissant, il fallait bien maitriser son Joystick et son monocycle, surtout que ma vitesse avait augmenté à 40MPH.

Là où je coinçais et aujourd’hui encore, c’est en arrivant au troisième tableau où m’attendait un lac et je devais aller de l’autre côté en sautant sur le dos des tortues qui plongeaient de temps en temps au fond de l’eau en m’entrainant avec elles. Et pour corser le tout, de l’autre côté m’attendait un guerrier armé d’une massue qu’il fallait éviter de percuter lorsqu’il avait son arme baissée.

Devant mon incompétence face à ce niveau, Arnold décida de passer à l’action. Il passa sans problème le guerrier et continua son aventure avec des chemins de plus en plus difficiles et une vitesse de plus en plus rapide. Arnold était un pro du joystick, il arriva sans problème au deuxième lac aux tortues qui menait à la caverne où la belle était retenue prisonnière. Celle-ci était gardée par un énorme serpent qu’il fallait à tout prix éviter lorsqu’il avait la gueule ouverte, à moins que ce n'était un dragon, les graphistes n’étaient pas très précis à l’époque.

Bien évidemment il y arriva avec brio. Il s’infiltra dans la caverne et sauva sa belle qui était somme toute très moche. Mais comme vous le savez l’amour est aveugle.

Finalement, BC’s Quest for Tires s’est révélé un petit jeu sans prétention qui m’a énormément plu. Je l’ai donc racheté plus tard pour en avoir un exemplaire dans ma collection.