BMX Simulator
Salut les vieux,
Fin 1989 a été très difficile pour moi, vous vous souvenez bien évidemment de ma moitié d’esquimau ? Eh bien notre relation s’est subitement arrêtée après quelques malentendues qui encore aujourd’hui n’ont jamais été résolus.
Malgré un excellent été, peut-être l’un des meilleurs de mon adolescence, je déprimais seul dans ma chambre durant ces vacances de la Toussaint en attendant que sonne le glas de la rentrée scolaire. Heureusement mon cousin passait me voir de temps en temps pour me remonter le moral. Ce jour-là il se pointa avec un jeu que ne me laissa pas indiffèrent. C’était BMX Simulator.
Ce jeu avait plusieurs facteurs en sa faveur. Tout d’abords, comme vous l’avez certainement lu dans mes articles, j’avais, durant ma préadolescence, un BMX mais en plus de cela j’étais très fan de la borne d’arcade Super Off Road et ce BMX Simulator y ressemblait à s’y méprendre.
Une fois chargé, nous configurions le jeu pour y jouer à deux, même si je n’avais pas trop la tête à rester concentré, c’était toujours un régal de compétir contre mon cousin. Beaucoup plus jeune que moi, il avait bien entendu un grand avantage.
Ce que je trouvais marrant dans ce jeu c’est qu’il y avait une réelle part de simulation, j’entends par là que la vitesse de pédalement dépendait aussi des diverses rampes que vous empruntiez pour prendre de l’élan. C’était vraiment super bien réalisé et très marrant à la fois. Au début j’avais du mal à contrôler mon cycliste, je me plantais un peu partout ou je n’arrivais pas à faire le tour dans le temps imparti mais au bout d’un certain temps les réflexes de Super Off Road me revenaient.
Un autre point en faveur de cet excellent jeu étaient ses graphismes, les parcours évoluaient avec une certaine difficulté croissante mais les détails de chacun d’entre eux étaient magnifiques, très réalistes, détaillés et agréables. À l’époque ce sens de l’esthétique était signe de qualité.
Finalement ce jeu aura réussi à me faire oublier ma peine, mon ex-moitié d’esquimau, la fin de l’été, la fin des vacances de la Toussaint, la rentrée scolaire et que bien que j’aie travaillé tout l’été je ne pouvais toujours pas me payer l’Amiga dont je rêvais secrètement.