Menace sur Commodore 64
Salut les vieux,
En 1989, il y avait longtemps que j’avais vendu mon Commodore 64, j’étais heureux avec mon Amstrad CPC 6128 mais il fallait toujours que la réalité me rappelle à l’ordre, surtout lorsque je croisais mon ami Arnold. Celui-ci avait toujours un nouveau jeu extraordinaire pour son Commodore 64 et prenait un malin plaisir à me le faire savoir.
Ce jour-là je venais d’avoir mon permis de conduire, et pour la première fois j’allais conduire tout seul ma 4L GTL jusqu’à la ville voisine afin d’aller fêter ça à coup de Champony avec le pianiste de mon groupe. Nous allions souvent au bar du hibou car il y avait un billard et le bar était sympa malgré les centaines de figurines de cet oiseau nocturne qui le décoraient.
C’est alors que je rencontrais Arnold avec sa nouvelle compagne et avec qui j’échangais quelques mots sur notre passion commune, il me parla alors d’un nouveau jeu qu’il avait reçu et qui s’intitulait Menace.
Le lendemain je sonnais donc à sa porte pour essayer ce fameux shoot dont il était si fier. Dès les premières secondes de jeu, je pris une claque, les graphismes étaient magnifiques et la fluidité bluffante. Cela faisait assez longtemps que j’avais quitté le monde du Commodore 64, et je me rendais compte que cette machine était loin d’être morte. Je pris donc la manette de jeu et commença ma partie.
Menace est un jeu de tir à défilement horizontal en 2D. Vous contrôlez un puissant chasseur extraterrestre, se déplaçant à travers six mondes sur la planète Draconia.
Pour venir à bout de vos ennemis vous utiliserez les armes du vaisseau qui sont des lasers et des canons afin de vaincre le Boss de fin de niveau : un gardien de Draconia.
Dans les niveaux du jeu, vous découvrirez des débris spatiaux, qui peuvent être convertis en améliorations pour votre vaisseau. Les débris apparaissent sous forme de jetons et vous accordent des armes supplémentaires et des améliorations, telles que des lasers, des canons, et plein de bonnes choses.
Le navire a également un bouclier, qui fournit une protection temporaire contre les ennemis, le contact avec les ennemis et les murs épuise les boucliers, augmentant la vulnérabilité du navire jusqu’à sa destruction complète et le fameux Game Over.
Je ne trouvais rien à redire et je voyais bien le petit sourire en coin de mon ami Arnold. Une fois de plus il avait eu raison de m’inviter à découvrir ce jeu et une fois de plus je rentrais chez moi avec le regret d’avoir vendu cette super machine.