Falcon Patrol

Salut les vieux,

Dans le milieu des années 80 nous partions souvent pendant les vacances d’été à Port Barcarès chez mon ami Vintz ou plutôt dans la petite résidence de ses parents. Je vous ai déjà dit cela dans d’autres post, mais il est toujours bon de vous rappeler où je passais mes vacances même si vous vous en foutez sauf mon ami Stephane G, qui lui est toujours très content lorsque je mentionne sa belle région dans mes posts.

Lors de ces vacances nous allions souvent un jour ou deux en Espagne, ou plutôt juste après la frontière, histoire de changer d’air. Je me souviens qu’un été j’avais forcé mes parents à m’acheter une revue espagnole sur les jeux vidéo car celle-ci contenait une cassette pour le Commodore 64.

Mes parents ont trouvé ça stupide au début, vu que je ne parlais pas la langue, mais mon argument de la cassette presque gratuite a fait son effet. Le jeu en question était Falcon Patrol.

Ce n’est que 15 jours plus tard, alors que nous rentrions dans notre Provence natale, que j’ai pu essayer le jeu. Je vous assure que lorsque vous avez été sevré de jeux vidéo tout l’été avec une cassette reluisante entre vos mains, quel que soit le résultat c’est une pure extase.

J’avais largement eu le temps d’étudier le manuel donc je me suis mis à y jouer sans plus attendre. Falcon Patrol est une sorte de Defender revisité, vous êtes aux commandes d’un jolie petit avion à réaction et vous devez en détruire les méchants avions ennemis de couleur rouges, peut-être une allusion aux avions Russes communément appelées Mig, vu que les Etats-Unis étaient en pleine guerre froide, allez donc savoir.

Toujours est-il que vous deviez allez d’un côté à l’autre de l’écran, un peu comme dans Defender pour allez casser du Mig avant que ceux-ci ne détruisent vos bases aériennes. Ces mêmes bases aériennes vous sont utiles pour vous recharger en carburant et munitions. Je dois avouer que le jeu n’avait rien d’extraordinaire mais dieu que c’était addictif. En plus les bruitages étaient vraiment excellents, rien que pour cela je vous invite à l’essayer.

En résumé, je n’avais pas fait l’achat du siècle mais pour un jeu parut dans une revue, j’y ai joué pendant très longtemps, et même maintenant je me surprends de temps en temps à le charger dans mon Commodore pour tuer le temps.