Maudite saison !
Salut les vieux,
Nous voilà donc en juillet.
Comme je le mentionnais dans le post précèdent, je déteste cette saison. La chaleur est accablante ici en Espagne et le résultat est que je ne branche que très rarement mes vieilleries pour passer des heures à jouer car, tout comme moi, elles n’aiment pas la chaleur.
Résultat si je ne joue pas, je n’écris pas.
Pourtant dans ma jeunesse c’était tout le contraire. L’été était synonyme de vacances, de soirées chez les amis, tout était propice au jeu et à la découverte de ceux-ci. J’avais beaucoup plus de temps pour rester devant mon Commodore 64 ou plus tard mon Amstrad CPC6128.
Je me souviens par exemple que durant l’été 89 j’avais récupéré par un ami de ma mère un Apple IIc, un ordinateur dont j’ai adoré son clavier. Je passais des après-midis entières à jouer à Summer Games, les couleurs étaient horribles mais allez savoir pourquoi cet ordinateur me fascinait. Pourtant mon Amstrad CPC6128 était beaucoup plus riche en couleur.
J’avais un autre jeu sur l’Apple, qui s’appelait Conan : Hall of Volta, tout aussi moche en couleur que Summer Game mais tellement fun ! Lorsque j’y pense aujourd’hui, je crois que si j’y ai autant joué c’était à cause de la nouveauté, d’avoir un ordinateur différent de ceux que j’avais connu. De nos jours c’est difficile à comprendre car tout est standardisé mais à cette époque chaque machine avait son charme et sa personnalité.
Cet Apple IIc ne m’a pas duré longtemps car je le revendrai le noël suivant au gérant d’une épicerie de mon village, il voulait un ordinateur pour sa comptabilité, il allait être servie.
Si vous lisez avec assiduité mon blog vous saurez que beaucoup de découvertes ludiques, notamment sur Amstrad, je les ai faites en été lors de ma rencontre avec cette charmante moitié d’esquimau et son frère geek qui me fît découvrir de nombreuses perles sur cette machine. C’est pour cette raison que je garde tout de même d’excellents souvenirs de cette saison que je déteste tant aujourd’hui, mais il faut reconnaitre qu’elle n’est pas pareille à 18 ans qu’à 50.
Voilà, je voulais partager avec vous mes inquiétudes face à cette saison maudite et vous souhaiter malgré tout un excellent été et de belles vacances bien méritées.