Gunfighter (Duel)
Salut les vieux,
Si vous suivez ma page Facebook ou mon Twitter vous saurez donc que j’ai enfin choppé ma petite grippe d’automne. C’est comme un rituel ou une malédiction que je traine depuis mon plus jeune âge. « Vous êtes sensible aux changements de saisons » m’avait dit le savant docteur de mon village entre deux verres de pastis.
Pour être tout à fait honnête, lorsque j’étais plus jeune j’aimais bien cette petite grippe saisonnière car cela signifiait qu’il n’y aurait plus d’école pour moi pendant une bonne semaine et que j’allais pouvoir m’éclater sur de bons jeux vidéo. Comme par exemple Gunfigther que l’on connaissait en France sous le nom de Duel sur Videopac.
Ma collection de jeux Videopac grandissait lentement mais surement. Gunfighter, qui portait le nº14, était mon dernier achat en date. J’étais grand fan de la borne d’arcade Gun Fight qui arborait un jeu similaire et que je retrouvais fréquemment lorsque je partais en vacances aux 2 Alpes.
C’est donc accompagné d’une petite grippe passagère que j’ai vraiment apprécié ce jeu. Blotti sous mes couvertures, mon pot de Vicles posé sur ma table de nuit et confortablement appuyé contre mon grand oreiller je défiais les lois de l’Ouest sauvage avec ma manette.
Tout comme la borne d’Arcade, dans Gunfigther vous êtes un Cowboy armé d’un pistolet et vous devez affronter tous les ennemis qui s’offrent à vous dans un duel à mort. Ce qui était différent de la borne d’arcade c'était que la balle ne détruisait pas les décors sinon qu’elle rebondissait sur eux comme une boule de billard.
À chaque fois qu’elle touchait un arbre (ou un rocher comme ils les nomment dans le manuel d’instruction) le fond d’écran en prenait la couleur ce qui avait de temps en temps un effet psychédélique qui allait parfaitement avec ma petite fièvre hivernale. Mais ce n’était pas le seul effet, l’autre était que ces rebondissements augmentaient les chances de vous prendre votre propre balle en pleine tête. Ça c’était une super nouveauté par rapport à la borne d’arcade, et cela donnait un peu plus de piment au jeu surtout à deux joueurs.
Pour venir à bout de votre ennemi vous aviez donc 6 balles, lorsque vous l’abattiez, vous marquiez un point, le premier arrivé à 10 points gagnait la partie. Tout cela peut paraitre très rudimentaire surtout si l’on est joueur de FarCry ou Call of Duty mais je vous assure qu’à dix ans en 1980 c’était des heures d’amusement.
Voilà, cette petite grippe m’aura rappelé ces merveilleux moments où je passais mon temps de grand malade entre mon Videopac et les séries américaines comme l’homme qui valait 3 milliard, Super Jamie et Cherif fait-moi peur.