The Addams Family
Salut les vieux,
En 1994 je ne m’étais toujours pas lassé de ma Game Gear et pourtant je venais de rencontrer la femme de ma vie, celle qui encore aujourd’hui m’accompagne dans tous mes délires.
Cette console continuait à me fasciner et malgré ses inconvénients comme son autonomie, elle aussi m’accompagnait partout.
À cette époque ma future femme était la chanteuse principale, notre « Lead Vocal » comme on dit dans le milieu, de notre groupe les Oufs qui s’apprêtait à faire son premier concert à l’étranger. En effet deux dates étaient prévues en Espagne d’où est originaire notre « Lead Vocal ».
Pour palier à l’ennui du voyage et des longues heures d’attentes durant les prises de son, je décidai d’aller faire un tour au Leclerc du coin afin d’acheter un nouveau jeu pour ma Game Gear. Dans les rayons le choix n’était pas terrible, mais je repérai très vite dans un coin The Addams Family. Je connaissais bien évidemment la série télévisée dont j’étais fan mais aucune idée sur le jeu en soi. Je décidai de prendre le risque.
Le lendemain matin très tôt, aux alentours de 11h30, nous prenions la route à bord du fourgon de notre cher bassiste. Je profitai donc pour me caler bien au fond où la lumière naturelle ne me dérangeait pas et j’allumai ma console pour en essayer ce nouveau jeu, rassurez-vous j’avais pris soin de mettre des piles neuves et de charger à bloc mon Game Gear Battery Pack.
Dans The Addams Family vous contrôlez Gomez, le père de famille, qui doit tenter de sauver les membres de sa famille qui ont été malencontreusement kidnappés et éparpillés dans divers endroits du Manoir. Bien évidemment, comme dans tout jeu de plateformes qui se respecte, ceux-ci seront gardés par de vilains Boss que vous devrez supprimer.
Pour mener à bien vos recherches vous pourrez compter sur l’aide de votre fidèle serviteur Lurch ainsi que sur « La Chose », la main qui marche seule, qui vous donneront des indications pour chaque case rouge marquée d'un « A » rencontrée sur votre chemin.
L’aventure commence à l’extérieur du manoir mais très vite je trouvai le moyen de pénétrer à l’intérieur grâce aux diverses portes disponibles. L’ordre dans lequel vous entamez les niveaux n’a pas de grande importance. Je découvris très vite que n’importe quel ennemi touché me faisait diminuer ma barre d’énergie et que pour en récupérer il me fallait trouver divers objets comme par exemple des billets de banque. Les ennemis quant à eux pouvaient être éliminés avec un simple saut sur leur tête, à la Mario’s Style, ou grâce à des objets ramassés que l’on pouvait leur lancer comme les balles de golf.
Ça bougeait pas mal dans ce fougon et je commençais à avoir mal au cœur. Mais SEGA est plus fort que toi donc je continuais mes recherches, d’autant plus que le jeu n’avait pas de système de sauvegarde, juste un mot de passe en fin de niveau.
En persistant dans ma quête, je découvris que le manoir regorgeait de passages secrets, de niveaux secondaires et de boss. Cela devenait très sympa mais également de plus en plus difficile et laborieux à jouer dans un véhicule en marche. Finalement le mal au cœur eut raison de moi et je dus abandonner ma partie que je repris plus tard une fois arrivé sur place.
Je garde un excellent souvenir de ce jeu, une belle réussite sur cette console portable. Je ne suis certainement pas très objectif car je porte énormément d’affection à cette console, mais en essayant d’être le plus neutre possible, ce jeu m’a fait passer d’excellents moments.