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18 mars 2020

Vectorman

Salut les vieux,

En 1995 j’avais quitté ma Provence natale pour aller vivre dans la capitale avec celle qui deviendra et restera ma femme jusqu’à l’heure où j’écris ces quelques lignes. J’avais avec moi une Super Nintendo et un excellent PC 486. Seulement voilà, lorsque l’on est originaire du sud de la France, il est très difficile de s’acclimater dans le grand nord. Il n’était donc pas rare que j’aille me ressourcer de temps à temps dans ma Provence natale.

C’est ce que je fis fin Novembre pour célébrer mon anniversaire avec deux semaines de retard. C’est comme cela que je me retrouvais chez ma meilleure amie et ses frères jumeaux qui, si vous suivez mon blog avec assiduité, avaient une Sega Megadrive. Et c’est également comme cela que je découvris l’immense potentiel de cette console grâce au jeu Vectorman qu’ils venaient tout juste d’acquérir.

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L'arrivée de Donkey Kong Country sur Super Nintendo, avec ses graphismes pré-rendus très à la mode, avait vraiment eu un succès indiscutable et lors de sa promotion réalisée par Rare, Nintendo en avait bien profité pour en faire les éloges, faisant allusion au fait que ce type de graphisme n'était possible que sur leur console 16 bits. Sega ne tarda pas à réagir et commença le développement de plusieurs titres qui utiliseraient ce type de graphisme pour démontrer qu’ils en étaient, eux aussi, tout à fait capable et que ce n’était pas juste une question de console. L'un de ces premiers jeux était «Vectorman», qui était à charge de Blue Sky.

Mais bien évidemment je ne savais rien de tout cela, et lorsque l’un des jumeaux alluma la console et que je commençai à y jouer, je fus impressionné par ces graphismes type 3D et surtout par la réalité des mouvements de notre personnage ainsi que ses ennemis. J’appris bien plus tard en lisant une revue spécialisée, que le protagoniste avait été recréé par plusieurs sprites indépendants liés entre eux, ce qui se traduisait par une animation extrêmement fluide tout à fait appropriée pour un robot. L’immersion était donc totale.

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Mais Vectorman n’était pas seulement une démonstration graphique, on pourrait s'attendre à ce qu'avec une telle prouesse visuelle et technique d'autres aspects aient été négligés, mais cela n’a pas du tout été le cas. Le gameplay était très fluide et répondait parfaitement à notre manette. Notre robot pouvait se pendre, courir et sauté avec une élégance presque féline. Vous aviez également droit à une arme dont les tirs allaient s’améliorer au fur et à mesure que vous rencontriez des objets à détruire vous donnant des bonus aléatoires.

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Le but du jeu était de nettoyer la planète de la boue toxique qui la recouvrait, mais leurs habitants n’étaient pas du même avis que vous et vous poursuivaient afin de vous détruire. Les niveaux étaient très vastes et comportaient une grande quantité de passages secrets. Les jumeaux en connaissaient quelques-uns ce qui facilitait ma tâche. Chaque ennemi avait besoin de sa propre stratégie pour être vaincu et il en allait de même pour les impressionnants boss de fin de niveau.

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Une autre particularité du jeu était que notre robot pouvait se transformer physiquement et acquérir de nouvelles compétences. Certaines transformations se produisaient automatiquement à chaque niveau afin de pouvoir les passer avec succès, mais d'autres étaient trouvés grâce aux bonus lâchés par les objets destructibles. Avec eux, notre robot pouvait donc changer sa forme en celle, par exemple, d'un poisson pour explorer rapidement les fonds marins, ou en celle d'une bombe pour détruire certaines parties du décor et ainsi accéder à de nouvelles zones.

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En résumé, je n’étais pas au bout de mes surprises avec ce jeu, ce jour là je n’allais plus lâcher la console des frères jumeaux. Vectorman m’a vraiment impressionné par sa réalisation et par son gameplay réalisé avec brio. Lorsque je rentrais finalement dans mon petit appartement parisien, je regrettais déjà de ne pas avoir une Megadrive pour faire ce genre de découverte. Mais je n’allais pas être au bout de mes surprises avec ma Super Nintendo.

Commentaires
I
Non tu ne rêve pas, c'est un fait : le jeu est extrêmement dur ! Ce premier opus est un bon jeu, le suivant est une M**** notoire : (
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B
Mouais. Je le trouve assez moyen ce jeu. On peut le voir effectivement comme une réponse de Sega au DONKEY KONG COUNTRY sorti chez Nintendo. Ils voulaient sans doute montrer que la Mega Drive en avait encore dans le ventre mais je trouve que ça manque de caractère : c'est graphiquement assez brouillon, les couleurs sont pâles et les robots sont impersonnels. Et puis, la difficulté est super élevée ou c'est moi ? Je n'arrive pas à passer le premier boss (l'avion) !
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