Galivan - Cosmo Police

Salut les vieux,

Lorsque les vacances d’été sonnèrent en 1987 j’étais l’adolescent le plus heureux de la terre, où du moins de la Provence, car ce dernier jour d’école avait été fructueux. En effet j’avais échangé un jeu que j’avais fini l’hivers dernier contre un autre dont j’en connaissais les bonnes critiques pour les avoir lus dans Tilt Magazine. Il s’agissait de Galivan – Cosmo Police.

En rentrant chez moi ce jour-là, je rangeais mon sac d’école au fond du placard avant d’en avoir sorti la disquette fraichement achetée. Dès les premières secondes je fus séduit par son bel écran de chargement qui était très fidèle à celui de la borne d’arcade que je connaissais très bien.

Lorsque je commençais à jouer, mon enjouement disparu aussitôt. En effet étant habitué à y jouer sur borne d’arcade, je n’accrochais pas tout de suite au graphisme brouillon et à sa lenteur. De plus, même avec mon armure je n’avais que les poings pour armes alors que dans mes souvenirs, sur l’arcade il en était autrement.

C’est donc en continuant sur la planète Cynep que je commençais à trouver mes marques. J’avais bien étudié le manuel de jeu donc je savais qu’il me fallait trouver des pyramides qui me donneraient les armes dont j’avais besoin.

Cela devenait urgent de les trouver car les ennemis sur Amstrad ne vous donnent pas de répit et votre lenteur au combat n’est pas pour vous aider. Dans cette version vous subissez des attaques constantes qu’il vous faut stopper au plus vite sinon votre armure se dégrade et vous mourrez bêtement.

Pour ce qu’y est du but jeu, c’était assez sympa. Vous étiez le dernier survivant d’une troupe de Police Spécial. Vous deviez donc pénétrer dans les cavernes Techno pour anéantir les forces de Cynep. Chaque caverne est gardée par un monstre à plusieurs têtes qui vous tire des rayons lasers destructeurs comme s’il en pleuvait. C’est pour cela qu’il vous faudra bien vous armer avant de les affronter.

À la fin de la journée je n’étais pas tellement emballé par cette nouvelle acquisition car je le trouvais mou et très difficile, mais le temps aura raison. Jour après jour j’ai appris à découvrir les secrets de Galivan, pour pourvoir réellement l’apprécier. C’était aussi ça la magie des années 80. Nous prenions le temps de jouer et d’apprendre à jouer.

Aujourd’hui Galivan fait partie de mes favoris sur cette machine, même si de temps en temps j’y joue sur ma borne d’arcade. Je vous souhaite à tous d'excellents fêtes de fin d'année.

Comments

[BDCIron]

Je l'aimais bien ce jeu.

Pour la petite histoire dans mes grandes années de hacking sur cpc, je prenais les jeux un à un pour en hacker les musiques et les mettre en fichier.

Galivan est certainement le plus petit payer musical que j'ai connu sur cpc. Lors du nettoyage du fichier (on diminue les données petit à petit jusqu'à ce qu'il y ait altération signifiant qu'on bien à la fin des données de la musique), j'ai bien cru qu'il n'allait rien rester tellement c'est court. Dans mon souvenir dans les #100 ou #200 de longueur