Dungeon Keeper

Salut les vieux,

L’avantage d’être né en 1970 est, comme je le dis souvent, d’avoir pu vivre l’évolution du jeu vidéo, depuis les pixels carrés jusqu’aux 4K. Mais au milieu il y a les balbutiements du PC cette fameuse époque où ils commençaient à envahir nos foyers.

J’ai donc connu les premiers FPS avec Wolfenstein 3D et Duke Nukem, les premiers RTS avec Warcraft ou Dune 2, les premiers Point’n Click avec Day’s of the tentacule, Monkey Island ou les excellents Indiana Jones. Bref j’ai vu passer un peu de tout, certain ont perduré comme les Warcraft ou starcraft et d’autre non mais ils ont laissé une belle trace comme ce magnifique Dungeon Keeper.

La première fois que j’ai entendu parler de Dungeon Keeper c’était en 1998, alors que je venais de m’installer à Barcelona, dans la revue Joystick que je me faisais envoyer de France par mes parents. Je me souviens avoir été surpris par l’originalité de ce jeu, du moins sur le papier. En effet il n’était plus question d’incarner de vaillants chevaliers en quête de belles princesses prisonnières dans d’immenses donjons, mais cette fois il s’agissait donc de gérer un donjon afin que les vaillants chevaliers qui essayent d’y pénétrer périssent dans d’atroces souffrances.

J’ai trouvé cela tellement original que j’ai couru dans une boutique qui louait les jeux vidéo pour l’essayer le temps d’un Week-End.

Dés les premières minutes j’ai su qu’il allait me plaire, les graphismes étaient très bien pour l’époque, la prise en main facile et un humour assez rare pour un jeu.

Donc dans Dungeon Keeper vous de devez construire un donjon à l’aide de sbires pour que celui-ci ne soit pas pris d’assaut par des chevaliers qui vous attaqueront par vagues. Pour cela, il faudra obliger vos esclaves à récolter de l’or, creuser des tunnels et construire des salles. Plusieurs salles s’offrent à vous, toutes ont un but, elles attireront des créatures plus maléfiques les unes que les autres qui seront très utiles pour vous défendre.

Les salles sont vraiment très drôles comme par exemple la salle de torture, elles attireront de fabuleuses créatures vêtues de cuir et un fouet à la main qui aimeront se faire torturer afin de gagner des niveaux.

Une salle d’entrainement servira également à faire progresser toute sorte de créatures. Pour contrôler tout cela, il vous suffira de vous balader dans le donjon et d’attraper vos créatures pour les envoyer où bon vous semble. De plus vous aviez la possibilité de posséder une créature pour voir à travers ses yeux et vous balader dans le donjon.

Lorsqu’une vague de héros pénétrera dans vos quartiers il faudra réagir au plus vite en plaçant des pièges et en envoyant vos créatures les plus fortes afin de mettre fin à l’assaut.

Ce week-end-là, je ne décrochais pas de mon ordinateur, j’ai rendu le jeu le lundi et couru ensuite à la FNAC pour l’acheter tellement ce jeu était bon. Une suite sortir plus tard, mais aujourd’hui c’est toujours au premier volume que je continus à jouer car c’est une véritable perle des années 90 que je ne saurais trop vous conseiller.