Section Z
Salut les vieux,
De toutes les bonnes choses que nous délectaient les années 80, il y avait celle de pouvoir rencontrer une borne d’arcade dans les bars jusque-là inconnue. Cela parait sans importance mais cela en avait une car si vous n’aviez pas accès aux salles d’arcade au moins vous aviez l’opportunité de découvrir de nouveaux jeux au hasard de vos visites.
C’est comme cela que j’ai découvert Section Z
Lorsque je partais en vacances avec mes parents, il n’était pas rare de s’arrêter au cours de nos visites dans différents cafés pour prendre un bon Cacolac bien frai. Lorsque nous étions en saison estivale et que nous étions en terrasse, mon premier réflexe était de simuler une envie pressante pour allez inspecter l’intérieur du bar dans l’espoir d’y trouver un flipper ou une borne d’arcade. Et ce jour là était mon jour de chance. Dans ce café de Saint-Flour une borne d’arcade avec Section Z attendait patiemment ma pièce de 5 Francs.
C’est marrant comme, lorsque vous n’avez pas le choix du jeu, vous l’aimez des les premières minutes. Il est vrai que celui-ci vous permet d’oublier les visites infumables en famille et vous redonne vos repères de joueur. C’était le cas de ce Section Z. Un jeu de shoot comme plein d’autre sauf que pour une fois ce n’était pas un vaisseau qui tirait à tout bout de champs mais un humain équipé d’un JetPac.
Ce qui me plaisait, au fur et à mesure de ma progression, était que des ennemis arrivaient par la droite ou par la gauche vous obligeant à vous retourner à l’aide du deuxième bouton, pour pouvoir les détruire. Ceci demandait donc une grande coordination, et plus je dominais cette technique plus le jeu devenait intéressant.
Ajoutez à cela, que certains objets lorsqu’ils étaient détruits, vous apportaient des B, S ou P respectivement Bonus, Speed et Power qui avaient pour conséquences d’augmenter les capacités de votre bonhomme qui se faisait de plus en plus dangereux. Malheureusement mes parents ne m’avaient donné qu’une pièce de 10 francs et je n’ai donc pas pu arriver bien loin.
Heureusement aujourd’hui je peux y jouer chez moi et je vous assure, Section Z, mérite à être connu.