Colonization

Salut les vieux,

Dans ma période PC du début des années 90 j’étais bien évidemment très friand du jeu de Sid Meiers: Civilization premier du nom. J’y jouais pendant des heures entières le week-end lorsque je rentrais chez moi.

Un jour durant les vacances de pâque mon meilleur ami Vintz emmena, comme il était de coutume, son PC dans notre appartement des 2 Alpes, et c’est alors que je découvris le nouveau Sid Meier : Colonization.

Le concept de Colonization est assez original : vous êtes un conquérant de l’époque coloniale, et partez de l’ancien monde (que vous choisirez entre l’Angleterre, l’Espagne, la Hollande et la France, chaque puissance ayant son propre style de jeu) et comme le nom du jeu l’indique, vous devrez coloniser des terres au nom de la couronne.

Tout cela n’est pas une tâche facile, car nous devons entretenir des relations amicales avec les autochtones et / ou d’autres conquérants afin de pouvoir exporter vers l’Europe les produits que nous fabriquons. C’était là, la grande nouveauté pour nous, la notion de commerce, cette nouveauté nous scotchait littéralement à l’écran. Nous en oublions même d’aller skier.

Ce commerce était la marque qui faisait la différence avec Civilization, qui n’était, lui, qu’un jeu de conquête. Du coup, il fallait arriver à entretenir de très bonne relation avec les autochtones qui nous vendront leur ressource afin que nous puissions fabriquer nos produits dans le but de pouvoir les exporter et se remplir les poches.

Les indigènes ont un dernier rôle important dans l’histoire : parfois nous recevrons de l’Europe de nouveaux travailleurs prêts à s’associer à notre cause, mais sans vocation spécifique, nous pourrons donc les envoyer dans les tribus alliées pour leur apprendre un travail. L’aide d’un conseiller (militaire, politique, explorateur ou religieux… à votre choix) viendra également pour guider notre civilisation grandissante ; ce personnage est toujours un héros historique.

Il faudra aussi bien protéger nos villes et nos bâtiments des ennemies car sinon, tout notre travail partira en poussière. Cette partie du jeu est celle qui ressemble le plus à Civilization.

Colonization occupa toute nos vacances de Pâque et malgré son aspect graphique disgracieux et sa grande difficulté, j’en garde un excellent souvenir. C’était la bonne époque où l’on jouait à plusieurs sur le même ordinateur, en choisissant ensemble les décisions à prendre. La grande époque du PC.