Que sont devenues nos salles d'arcade ?
Salut les vieux,
C’est tout de même triste le temps qui passe. C’est triste de voir disparaitre ou transformer les endroits qui nous étaient si chers. Cela va faire bientôt plus de 10 ans que je vous saoule avec mes vacances d’hivers à Macao la salle de jeux des 2 Alpes ou la fameuse salle Flip’84 de mon petit village Provençal.
J’en garde d’excellent souvenir que j’essaye au mieux de vous retranscrire avec des mots, et pourtant, lorsque je vois ce que ces salles sont devenues, je me rends bien compte que cette époque est belle et bien révolue. C’était magique et cela nous a permis de découvrir des tas de jeux vidéo à leur apogée mais le temps ne les ont pas épargnées.
Je ne suis plus retourné aux 2 Alpes depuis ce Road Trip que je vous racontais en juin dernier. Les circonstances de la vie ont voulu que je passe mes vacances d’hivers ailleurs plutôt qu’en famille et donc je n’ai plus remis les pieds dans cette merveilleuse station de ski dans laquelle j’avais grandi un peu plus chaque hiver.
Hier soir, j’ai eu la mauvaise idée de me refaire une petite visite de la station à l’aide de Google Street. J’ai donc bien retrouvé notre appartement, bien rénové d’ailleurs :
Et puis en suivant la route que je connaissais sur le bout des doigts je me suis dirigé vers la salle d’Arcade en passant sous le petit porche de la boulangerie où nous nous chauffions de temps en temps grâce à ses souffleries.
Et j’ai fini par arriver à l’endroit voulu, mais au lieu de retrouver des bornes d’arcades à perte de vues jouant une cacophonie de sons 8 bits. J’ai trouvé à la place un modeste supermarché.
J’avais du mal à croire que le lieu culte de mon enfance ainsi que de mon adolescence, la salle d’arcade où j'ai découvers des classiques tel que Jungle King, Time Pilot, Dragon’s Lair, Commando pour la première fois, ait été transformée en un ignoble supermarché. Evidemment je me doutais bien que son apogée avait touché à sa fin mais on a toujours espoir.
Quant à Flip’84, la deuxième salle de jeux qui marqua ma jeunesse. Celle qui m’a fait connaitre 1942 ou encore Kicker, je l’ai vu se fermer. Elle appartenait à la grand-mère de mon ami, j’ai pu donc assister avec regret à sa fermeture. Cela fait toujours mal au cœur de voir ces immondes volets bleus interdire son accès.
On a tous des endroits comme cela qui nous sont restés à jamais gravés dans nos mémoires, des endroits où l’on se sentait bien, heureux. Mais le temps passe et avec les années il est préférable d'en garder un excellent souvenir plutôt que de chercher à savoir ce qu’ils sont devenus