Pacific
Salut les vieux,
Il existe des jeux qui, malgré les années, procurent toujours autant de plaisir. Que ce soit grâce à leur musique, leur jouabilité, les souvenirs qu’ils évoquent ou l’atmosphère qu’ils dégagent, ils restent intemporels. La plupart du temps, ces jeux sont adulés par certains et détestés par d'autres.
Pacific est l’un de ces jeux pour moi, dans sa version Amstrad CPC 6128. Je me souviens des longues après-midis d’hiver passées chez mon cousin Luc, à explorer les fonds marins sans vraiment savoir ce que nous cherchions. Mais qu’est-ce que c’était bon et relaxant !
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Pacific, c’est un petit jeu aux décors superbes où vous incarnez un scaphandrier explorant les profondeurs océanes à la recherche de trésors engloutis. Au fil de votre aventure, vous trouverez divers objets comme des barils d’explosifs pour détruire certaines barrières, des sextants pour repérer votre position et surtout des pompes à oxygène, indispensables pour éviter l’asphyxie.
Quelques créatures hostiles viendront également entraver votre progression, et c’est à vous de les éliminer à l’aide de votre super pistolet pour ne pas exploser vous-même en mettant un terme à votre quête.
De temps à autre, vous croisez une porte. Derrière celle-ci se cachent souvent des munitions, voire une vie supplémentaire. Mais pour les obtenir, vous devrez continuer à errer à travers d'innombrables couloirs et éviter quelques pièges.
On n’a jamais réussi à finir le jeu, la légende raconte qu’il comporte 32.768 écrans. À vrai dire, je crois même qu’on n’a jamais vraiment compris ce qu’il fallait faire. Il n’a rien de révolutionnaire, c’est sûr, mais la sensation de bien-être qu’il procure, cette immersion dans un monde de silence, entouré de décors magnifiques en fait tout son charme.
C’est pour cela que, 30 ans plus tard, il m’arrive encore d’éteindre les lumières, d’activer mon ruban LED en mode bleu et de relancer Pacific, avec en fond musical la B.O. du Grand Bleu.