Freedom Fighters

Salut les vieux !

L’autre jour, mon ami Stéphane de THM Magazine m’a envoyé le lien d’une excellente vidéo sur l’évolution des médias et des jeux vidéo, des années 70 aux années 2000, et sur la façon dont ils ont bouleversé notre quotidien.

https://youtu.be/1hzMmdPtGCA?si=1A5WgneT2y2nrkJo

Lorsque j’ai vu apparaître la Videopac, j’ai eu une petite larme à l’œil. Comme vous le savez, c’était ma première console couleur avec de "vrais" jeux.

Bien sûr, certains ne partagent pas mon attachement à cette machine. Après avoir publié une photo d’un jeu Videopac sur X, on m’a fait remarquer que les jeux étaient basiques. Pour citer le commentaire : « Quand même la pire console de tous les temps 😂, tous les jeux se ressemblaient. »

Évidemment, je ne suis pas d’accord.

J’ai découvert d’excellents jeux sur cette console, et surtout, il faut remettre les choses dans leur contexte. À l’époque, il n’y avait que trois chaînes de télévision, et pour jouer à un jeu vidéo, il fallait se rendre dans une salle d’arcade avec de la monnaie en poche.

Alors non, la Videopac n’est pas la pire console de tous les temps ! J’en veux pour preuve Freedom Fighters, que j’ai découvert à 13 ans et qui, avec le recul, ressemblait déjà beaucoup à un certain Defender....

Freedom Fighters, c’est un peu comme Defender, mais en version hardcore. Vous pilotez un vaisseau spatial avec une mission cruciale : sauver des humains piégés dans des "Cristaux de Confinement" flottant dans l’espace. Ces prisonniers apparaissent sous forme de rectangles violets dérivant au gré du scrolling. Pour les libérer, rien de plus simple : un simple contact – et hop, un gros bonus sous forme de score !

La cartouche propose deux styles de jeu bien distincts. Le premier est le mode "Évasion". Ici, pas d’armes ! Votre objectif est d’éviter les tirs ennemis tout en récupérant les prisonniers. Plus longtemps vous survivez, plus votre score grimpe. Je me souviens encore des parties interminables avec mon ami Kof, après nos entraînements de foot. Gardien de but depuis mon plus jeune âge, mes réflexes étaient affûtés, et Kof devait souvent attendre son tour avec beaucoup de patience.

L’autre mode, "Attack", propose une tout autre expérience : vous êtes armé d’un canon laser et devez détruire tout ce qui bouge… sauf les fameux rectangles violets, bien sûr. Ce qui rendait ce mode particulièrement innovant, c’est qu’il offrait deux façons de jouer, en fonction de la manette utilisée. Avec la manette droite, l’écran est statique : vous vous déplacez librement de haut en bas et de gauche à droite, sans pouvoir sortir des limites de l’écran. Mais avec la manette gauche, le jeu prend une tout autre dimension et se transforme en un Defender-like ! Votre vaisseau accélère considérablement et les ennemis défilent à une vitesse folle. C’était notre mode préféré, mais aussi le plus difficile.

Là où Freedom Fighters déçoit un peu, c’est sur un point essentiel : vous n’avez qu’une seule vie. Une erreur, et c’est terminé. Pour un jeu aussi exigeant, c’est franchement cruel. Quelques vies supplémentaires auraient rendu l’expérience bien plus agréable.

Mais malgré cette difficulté impitoyable, Freedom Fighters reste l’un des jeux qui m’a le plus marqué sur cette console. Une pépite sous-estimée qui mériterait d’être redécouverte pour enrayer les fausses idées sur cette console.