Chicago 90
Salut les vieux,
Nous venions tout juste de changer de décennie et moi j’étais déjà sur mon Amstrad CPC6128 alors que mon ami Boris gisait encore dans son vomie, vautré sur mon canapé. 1990 était là, les années 80 appartenaient désormais au passé et les premiers PCs commençaient à pointer le bout de leur nez. De grands changements ludiques étaient en préparation mais pour l’heure je ne pouvais décrocher de cet excellent Chicago 90.
Il faut reconnaitre que les jeux sur Amstrad devenaient de plus en plus intéressants et la qualité de certains étaient assez impressionnante. Chicago 90 en fait partie.
Mon cousin m’avait laissé ce jeu sur une belle disquette vierge en me disant que c’était peut-être l’un des meilleurs auquel il avait joué. Pour ma part je n’en dirais pas autant mais je dois avouer qu’il m’a scotché de nombreuses heures pendant plusieurs mois.
Dans Chicago 90 vous avez dés le début du jeu le choix de jouer un policier ou un voleur. Si vous choisissez le côté obscur votre mission sera de vous évader de la ville en vous dirigeant vers une des sorties sans vous faire arrêter par la police.
Si vous choisissez le côté de la lumière, c’est-à-dire la police, vous l’aurez bien compris, votre mission sera d’empêcher le voleur de s’évader en contrôlant les différentes voitures de votre commissariat. Mais comment cela est-il possible, me direz-vous ? Eh bien tout simplement en choisissant une voiture par son numéro et lui donner un ordre ou bien en la conduisant vous-même.
Donc pour résumer, si vous êtes un policier vous allez pouvoir donner deux types d’ordre à vos collègues que l’on appellera des pilotes automatiques. Ces deux ordres sont : Chercher à rattraper la voiture du voleur pour la stopper ou se diriger à un point de la carte afin de bloquer ce dernier. J’avoue que lors des premières parties c’est un peu déroutant mais avec un peu d’entrainement c’est un pur bonheur.
Bien sûr, à tout moment vous pouvez prendre le contrôle manuellement d’une voiture pour la déplacer ou coincer vous-même le voleur. Ce jeu était en fait une pure merveille, tant par son originalité que par ses graphismes et son animation qui était parfaite.
Mon cousin n’avait pas tort sur un point, Chicago 90 est difficile de lâcher lorsque l’on commence à bien le maitriser. Il était tout juste 1h00 du matin en ce réveillon de fin d’année et plutôt que finir les culs de bouteilles qui restaient sur la table de fortune, je préférais chasser les malfrats sur mon Amstrad CPC6128. Quand j’y pense, je me demande comment je suis arrivé à rencontrer quelqu’un et me marier.