Thundercats
Salut les vieux,
En 1986 je regardais encore Récré A2, fan de Dorothée un jour, fan pour toujours. Mais ce qui commençait à me paraitre de plus en plus intéressant c’était les Thundercats appelés chez nous Cosmocats. Pas vraiment fan au début, mais plus je prenais connaissance des personnages et de leur monde, plus j’aimais ça.
En avouant mon petit secret à mon ami Arnold, celui-ci me confessa à son tour qu’il en était de même pour lui et qu’il était allé jusqu’à en acheter le jeu pour son Commodore 64. Nous étions mercredi après-midi et il me paraissait fondamental de passer l’après-midi chez lui pour voir mes personnages préférés se mouver sur un écran Commodore.
En arrivant chez lui, sa maman nous gava comme des oies dans un corral, puis, le ventre plein, nous nous éclipsâmes dans son antre de perdition. La jaquette du jeu était prometteuse et lorsque la musique sonna, je sus que j’allais passer un excellent moment.
Dès les premières images, j’exaltai. En effet les graphismes étaient assez fidèles à la série animée, malgré des décors plutôt pauvres mais qu’importe Star Lion (Lion-O) était devant mes yeux et c’est moi qui le contrôlais.
Le jeu débute avec Mumm-Ra, l’ennemi juré des Thundercats, qui vous raconte qu’il s’est emparé de l’œil de Thundera, source de pouvoir de tous nos petits félins. Il faut donc prendre son courage à deux mains et guider Star lion au travers divers tableaux pour libérer ses amis prisonniers au château de Plun-Dar et récupérer le joyau qui lui avait été confié.
Le jeu est très nerveux, m’avait prévenu Arnold, et il n’avait pas tort. Durant les dix premières minutes, je ne faisais que perdre. Des ennemis surgissaient de toutes parts et il m’était difficile de tous les annihiler avec ma petite épée. Mais je ne perdis pas espoir et à force d’insistance je commençais à bien mouvoir mon personnage.
Pour vous aider dans votre quête, des bonus apparaissent un peu partout et à vous de les récupérer pour augmenter la puissance de votre arme ou en obtenir une autre, regagner des vies, remporter des primes et bien d’autres bienfaits.
Lorsque vous finissez un niveau il n’y a pas de Boss, curieux pour un jeu des années 80 mais pour Thundercats il en avait été décidé autrement. En revanche si vous achevé le niveau avant le temps limite vous obtenez une prime et si de surcroît vous avez anéanti suffisamment d’ennemis alors vous obtenez un « Droit de tuer » supplémentaire.
Malgré toutes ces aides, le jeu devenait de plus en plus difficile. Heureusement Arnold avait plus d’expérience que moi et nous pûmes arriver très loin. Je ne me souviens plus si nous l’avions terminé ou non, mais je peux vous dire que ce jeu m’a énormément marqué car je l’ai toujours considéré comme mon « Kairos » : le jeu qui est arrivé au bon moment de ma vie.