Hellhole

Salut les vieux,

Certain se souviendront de mes retrouvailles avec Arnold lors de la fête de la musique en 1991, d’autre la découvriront en lisant cet article. L’après-midi qui suivit fût pour moi un jour de noël en plein été. En effet, ce jour-là il ne m’a pas fait découvrir seulement Moonshadow, mais pour bien me faire comprendre que les jeux 8Bits avaient vraiment évolué, il m’en fit essayer plusieurs, et parmi eux il y avait Hellhole.

Tout comme Moonshadow, je fus impressionné, une fois de plus, par la qualité de ses graphismes et son gameplay toujours aussi rapide et fluide. Il est vrai que de trop nombreuses années à jouer à des jeux saccadés sur Amstrad m’avait fait perdre un peu la foi en des scrolling dignes de ce nom. Ne vous méprenez pas, je suis resté un très grand fan de l’Amstrad et de ses jeux.

Dans Hellhole vous contrôlez un soldat qui doit tuer tout ceux qui se présentent devant lui afin de pouvoir rentrer chez lui. Vous l’aurez compris, nous sommes en face d’un jeu de plateforme horizontal assez commun comme nous les aimions dans ces années-là.

Il n’y a pas grand-chose à dire sur le jeu en soit sinon que tout au long de votre parcours vous ramassez des balles de différentes consistances qui vous aideront à améliorer vos tirs. D’autres bonus se joindrons à la fête afin de rendre votre tâche plus facile. Les ennemis quant à eux sont très variés.

Mais ce qui me frappa et dont je me souviens, c’est d’avoir été très impressionné par certains d’entre eux qui avaient une forme gigantesque comme dans les bornes d’arcade. Cela peut vous paraitre désuet aujourd’hui mais au début des années 90, ce genre de détail avait une énorme importance, surtout sur un ordinateur de 64K qui paraissait être en fin de vie.

Hellhole a tout de même un énorme défaut : le maniement de notre soldat n’est pas vraiment au point, surtout pour les sauts. En fait le bougre ne peut pas sauter et tirer en même temps. C’est-à-dire que lorsque vous sautez sans tirer tout se passe bien, mais si un ennemi apparait et que vous appuyez malencontreusement sur la gâchette en plein saut, et bien celui-ci tombe en ligne droite comme une merde, donc les premières fois on se fait avoir et on tombe dans tous les trous possibles.

Cet après-midi-là j’avais retrouvé un grand ami d’enfance avec qui j’avais partagé toute ma jeunesse depuis l’âge de 13 ans et en même temps découvert de nouveaux jeux qui m’ont fait voir l’ordinateur qui marqua toute une époque, et surtout celle de mon introduction dans le monde de l’informatique, d’une manière bien différente.

L’espace d’un instant je n’avais plus 20 ans. Merci Mr Arnold pour ce grand moment et pour tout ce que l’on aura vécu lorsque l’on s’est connu en 1984 avec nos Commodore 64 flambants neuf.