Pitfall
Salut les vieux,
Si vous suivez ma page Facebook ou mon Twitter vous saurez que je suis très fier que mon Retroblog ait été choisi par Pif le Mag pour représenter leur nouvelle rubrique consacrée au Retrogaming. Pif Gadget est pour moi un icone de mon enfance, il me rappelle les vacances aux Deux Alpes, celle de Port Barcarès l’été, il m’a vraiment accompagné partout durant de nombreuses années.
En repensant à ce vieux magazine remit à neuf, cela m’a rappelé la fois où mon cousin m’a fait découvrir Pitfall sur son Atari 2600. Je me souviens de cela car il habitait un immeuble dont un kiosque à journaux faisait l’angle et c’est ici que j’achetais mon Pif Gadget lorsque je passais quelques jours chez lui.
Ce jour-là, je n’ai pas lu mon magazine car lorsque nous sommes retournés chez lui, sa mère nous a laissé allumer la console et c’est Pitfall qu’il a choisi car il venait de se l’acheter à la Fnac du centre bourse la semaine d’avant.
Evidemment j’ai tout de suite accroché à ce jeu de plateforme et lorsque quelques années plus tard mon ami Boulie me montra le même jeu pour son Commodore 64, je n’ai pas hésité une seconde à me rendre chez lui pour y jouer sur cette machine étant donné qu’il n’existait pas et n’existerai certainement pas pour mon VG5000.
Pitfall est le parfait archétype du jeu de plateforme du début des années 80. Des graphismes très sommaires mais un côté addictif qui fait qu’il est impossible de s’arrêter de jouer. On veut toujours allez plus loin et on sait que l’on peut y arriver. Nous avons tous connu ces situations stressantes où l’on perd trois vies sur un passage que l’on connait par cœur mais que l’on veut passer très vite pour découvrir ce qu’il y a après. Ça c’est Pitfall.
Dans Pitfall vous dirigez Pitfall Harry à travers une jungle hostile afin de récolter 32 objets éparpillés un peu partout. Bien entendu cette jungle est infestée de pièges et d’ennemis qui essaieront de vous freiner dans votre quête.
Pour éviter les pièges Pitfall Harry peut sauter, rebondir sur les toiles d’araignée ou encore s’accrocher à des lianes comme notre bon vieux Tarzan. Au niveau ennemi ce n’est pas mieux, vous avez droit à des serpents, des jaguars et même des dieux Mayas.
Ne me demandez pas pourquoi Pitfall est une légende du jeux vidéo, comme le sera sa suite, car je n’en sais rien, le gameplay est des plus basique, les graphismes aussi mais il a ce je ne sais quoi que l’on aime. Et puis ne nous voilons pas la face, quand Activision et David Crane s’emmêle ce n’est pas pour sortir une daube.
Presque 40 ans plus tard je continu donc à lire Pif et à jouer à Pitfall que j’ai la chance d’avoir en original pour mon Commodore 64.