Super Scramble Simulator et une moitié d'esquimau

Salut les vieux,

En Août 1989 j’écoutais toujours Simon & Garfunkel et j’avais toujours mon Amstrad CPC6128. Pourquoi en changer me direz-vous lorsque l’on connait la logithèque de cette machine et surtout les bons jeux qui allaient arrivés dans nos contrées et qui ravissaient mes yeux dans les magazines spécialisés.

Cela faisait maintenant un an que j’étais en compagnie de ma moitié d’esquimau et tout allait pour mieux, que se soit sur le côté émotionnel ou sur le côté ludique grâce à son petit frère. Pour ce qui nous rejoignent en cours de route, il faut remonter dans mes articles jusqu’à ma rencontre avec cette charmante demoiselle et Operation Wolf.

Cet été se passait sans encombre, j’avais un doigt fracturé et de ce fait, j’étais exempté de travail saisonnier. Je passais donc la plupart de mes après-midis chez ma moitié d’esquimau à écouter du Charlelie Couture et à jouer sur le CPC6128 de son frère. C’est donc durant un bel après-midi du mois d’Août que je découvrais Super Scramble Simulator

Son petit frère était très sympathique mais très moqueur, il adorait me filer son Joystick sans trop m’expliquer le jeu pour me voir me vautrer comme une merde. Donc mon premier contact avec Super Scramble a été lamentable. J’avais du mal à passer les vitesses et à stabiliser ma vitesse.

En effet, Super Scramble Simulator, a pour thème principal la moto. Vous allez être invité à participer à une compétition de moto-cross qui se déroulera en cinq étapes qui auront la particularité d’avoir des types de terrain différents. Ma patience commençait à arriver à ses limites, j’essayais par tous les diables de faire avancer correctement cette moto de malheur sans trop ralentir sinon j’avais des secondes de pénalisations et le temps m’était compté.

Lorsque plus ou moins j’arrivais à maitriser les accélérations et les trois vitesses de ma moto venaient les sauts. Il fallait sauter à la bonne vitesse et surtout ne pas retomber sur la roue avant ou arrière sinon c’était encore une pénalisation. C’était un cauchemar, mais avec de la persévérance je finissais par y arriver et j’aimais ça.

Une fois les sauts maitrisés, toujours sous la risée du petit frère esquimau, venaient les pentes ascendantes. Un autre calvaire car au début je n’avais pas compris que si j’allais trop vite, au bout d’un moment ma moto tombait dans tours et s’arrêtait net. Autre pénalisation. Il fallait donc rétrograder d’une ou deux vitesses, selon l’inclinaison de la pente, pour bien monter. Et pareil pour les descentes, si j’allais trop vite je vous laisse deviner… Autre pénalisation.

Mais j’insistais, j’adorais ce jeu, la simulation était bien dosée, les graphismes pas trop moches et il avait ce petit côté addictif où l’on veut toujours aller plus loin. Finalement j’arriverais à passer le premier parcours mais lorsque le deuxième arriva avec ses rochers, ses caisses à escalader et bien d’autres obstacles, j’abandonnais lâchement et allais noyer mon chagrin de joueur frustré auprès de cette charmante moitié d’esquimau qui, avec les années, devenait de plus en plus belle.

Comments

[Vlad]

Jeu plutôt joli sur cpc. Je l'avais eu sur la compilation "12 jeux fantastiques" du même éditeur sur mon cpc 6128, j'aimais beaucoup.

[greatxerox]

Etant aussi fan de ce jeu, j'ai retrouvé son successeur à travers Hill climb racing 2 sur smartphone auquel je joue quotidiennement. tu devrais l'essayer !