La mauvaise influence des graphismes
Salut les vieux,
Souvent je vous raconte qu’à mon époque les jeux étaient souvent, à tort, choisis pour leurs graphismes. C’était sans aucun doute une mauvaise habitude que nous avions prise, nous les nouveaux futurs gamers, mais toujours est-il, une réalité incontestable. J’en veux pour preuve cette petite anecdote qu’il m’est arrivé l’autre soir.
Je régnais donc en maitre sur mon trône favori avec pour unique arme un Tilt hors-série intitulé Jeux et micro : Le guide 86.
Je me souviens parfaitement de ces hors-séries où étaient présentés des centaines de jeux avec leurs brèves descriptions et leurs screenshots. Je me souviens également que je ne faisais que parcourir les minuscules captures d’écran à la recherche d’un jeu dont les magnifiques graphismes me ferait rêver. Lorsque j’en trouvais enfin un, je regardais si celui-ci était édité pour mon Commodore 64 pour le rajouter à la liste de mes futurs achats.
C’est donc en parcourant les mêmes pages trente-quatre ans plus tard que je remarquais quelque chose d’amusant. En effet deux captures d’écran m’interpelèrent, la première parce qu’à l’époque je m’étais dit « En voilà un jeu qu’il est moche ! » et donc je l’avais zappé et l’autre car ses magnifiques sprites immenses et vachement bien réalisés m’avaient vendu du rêve et en même temps frustré car je n’avais jamais pu me le procurer.
Donc qu’est-ce qui est amusant dans cela ? Et bien tout simplement que le jeu moche était Fruity Frank, un des meilleurs souvenirs ludiques sur mon Amstrad CPC, je dois encore y jouer au moins une fois par semaine et l’autre était Hacker, un jeu que finalement j’ai pu essayer lorsque j’ai eu mon SD2IEC pour mon Commodore 64 et qui m’a franchement fait chier.
Cette petite anecdote confirme bien le fait qu’à l’époque des premiers ordinateurs 8bits la recherche de beaux graphismes était malgré tout la priorité numéro une, du moins pour moi petit provincial boutonneux. Je serais curieux de savoir si j’étais le seul ou si vous aussi vous aviez cette sale manie d’associer les graphismes à la qualité d’un jeu.