Siren City
Salut les vieux,
Au début de l’été 1983 je me trouvais en vacances dans un petit village du cantal dans lequel j’avais l’habitude d’aller avec mes grands-parents. Durant les éternelles visites des villages alentours il arrivait que je rencontre sur mon chemin des jeux vidéo dans quelques magasins isolés. C’est comme cela que je rencontrais Siren City que je me payais avec mon argent de poche.
C’est marrant comme dans ces années-là les pulsions d’achats étaient soudaines surtout pour ces magnifiques jaquettes qui vendaient du rêve. De toute façon cela faisait plus d’une semaine que je n’avais pas touché mon Commodore 64 et il fallait à tout prix que je me procure quelque chose qui s’en rapproche. Seul petit problème, Il me fallait maintenant attendre encore une semaine pour l’essayer. J’allais pouvoir étudier la documentation qui était plutôt succincte.
Une semaine plus tard je posais mes valises et me ruais sur mon Commodore 64. J’étais en fait plus content de retrouver mon ordinateur que mes parents. Je mis la cassette dans le Datasette et affichais le fameux « Press play on tape ». Une fois l’écran d’accueil sur l’écran je pressais le bouton de mon joystick et commençais à jouer.
Siren City est le genre de jeu aux graphismes très succins que l’on pouvait trouver au début de l’ascensions de cette machine. Quelques années plus tard j’aurais été certainement énormément déçu de mon achat, mais en 1983 ce genre de défaut n’était pas si grave. C’est donc sans préjugé que je commençais à jouer et même à le trouver très bien.
Dans Siren City vous êtes aux commandes d’une voiture de police et devez protéger une des villes les plus dangereuse des USA. Le jeu se divise en plusieurs missions. Les premières sont assez simples car il vous faudra juste patrouiller dans les rues un certain temps de plus en plus long. Toute la difficulté réside dans le pilotage de la voiture, en effet il faut bien gérer la vitesse et pour tourner il faut le faire en appuyant sur le bouton du joystick. Cela demande un certain temps d’adaptation. Mais à 12 ans on s’en fout, on a toute la patience du monde.
Au bout de quelques heures je savais conduire parfaitement. Je passais donc à la mission de poursuite, beaucoup plus intéressante elle. En effet dans ces missions vous deviez retrouver dans la ville les ennemis publics et grâce à votre nouvel armement les détruire. Il fallait vachement bien gérer la conduite car des hélicoptères ennemis trainaient un peu partout ainsi que des trains et bien sûr d’autres voitures civiles et au moindre contact c’était le crash assuré.
Après ces missions de chasse à l’ennemi d’autre missions venaient mais je ne me souviens plus si j’y était arrivé ou non. Ce dont je me souviens parfaitement c’est que ce jeu malgré sa simplicité m’a énormément marqué, au point que je me le rachèterais plus tard lorsque j’ai eu de nouveau un Commodore 64.