Circus Charlie

Salut les vieux,

À chaque fois que j’entends une chanson de Bronsky Beat je ne peux pas éviter de l’associer automatiquement à Circus Charlie. Evidemment à première vue il n’y a aucun rapport et je vous l’accorde. Mais ma mémoire fonctionne de cette manière, c’est-à-dire qu’elle associe des jeux vidéo à des musiques, des lieux ou encore des odeurs.

En ces vacances d’hiver de 1985 je me dirigeais comme d’habitude dans la grande station des Deux Alpes. Dans la voiture familiale ma cousine germaine, légèrement plus âgée que moi, avait mis l’excellent album The Age of Consent de Bronsky Beat durant pratiquement tout le voyage.

Le soir même mon cousin et moi-même étions déjà prêts pour une virer dans notre salle d’arcade préférée. À peine entrés, Smalltown Boy du même groupe sonnait dans l’antre de perdition. Décidemment j’étais prédestiné à devoir aimer ce groupe britannique. Mais je n’y prêtais pas une grande attention car je venais de repérer une nouvelle borne d’arcade, qui m’était jusque-là inconnue. Elle s’intitulait Circus Charlie.

Ce qui m’attira tout d’abords furent ses graphismes plutôt sympathiques et très colorés. Le jeu vous proposait d’incarner un clown, avec lequel vous deviez réaliser plusieurs numéros de cirque. Le jeu me parut assez original pour devoir y glisser ma pièce de 5 francs.

Les épreuves étaient aux nombres de six. Je compris donc en les voyant s’afficher à l’écran que j’allais en avoir pour mon argent. La première épreuve, dans laquelle vous deviez chevaucher un lion en le faisant sauter à travers des cerceaux de feu me mit dans l’ambiance. Une prise en main agréable et un niveau de difficulté bien géré.

Je passais la première épreuve sans trop de difficulté et continuais mon show en sautant par-dessus des singes et tout cela sur une corde suspendue dans les airs. Une fois l’épreuve passée avec succès je continuais avec celle des trampolines et ses couteaux volants ainsi que ses cracheurs de feu. Je commençais vraiment à bien m’amuser, mais malheureusement mon aventure allait prendre fin de manière précipitée avec l’épreuve des grandes roues sur lesquelles je devais rester en équilibre.

En effet si les premières épreuves étaient assez faciles, celle-ci montait de deux crans la difficulté. Il me faudra plusieurs jours et beaucoup de pièce de 5 francs pour réussir à la passer et découvrir l’épreuve du cheval et celle des trapèzes que je finirais aussi par maîtriser en me ruinant.

Circus Charlie restera un excellent classique, tout comme cet album de Bronsky Beat et lorsque je joue à celui-ci, ce sont les britanniques qui m’accompagnent musicalement.

Comments

[MyNutz31]

Le deuxième jeu que m'ont offert mes parents sur MSX, juste après les Goonies...

Merci pour le bain de jouvence!