Conspiration de l'An III
Salut les vieux,
Durant ma période avec ma moitié d’esquimau j’étais plus ancré sur les relations humaines, si l’on peut appeler cela comme ça, que sur mon Amstrad CPC. C’est pourquoi c’était toujours son petit frère qui me faisait découvrir des jeux sur cette machine. Sauf pour Conspiration de l’An III.
Nous étions toujours au cours de l’été 1988 et j’avais dû rendre visite à ma famille Marseillaise et donc, me rendre à la FNAC avec mon cousin pour faire le plein de jeux. Dans les bacs rien ne m’inspirait jusqu’à ce que je tombe sur ce jeu d’UBI SOFT avec au verso des images de toutes beautés. Je vous rappelle qu’à cette époque les graphismes d’un jeu étaient synonymes, bien souvent à tort, d’un excellent jeu. Mais là pour le coup cette théorie allait s’avérer exacte.
De retour dans mon village provençal, j’allais rendre visite à mademoiselle esquimau, afin de renforcer nos liens et surtout d’essayer mon nouveau jeu avec son frère. Une fois les formalités d’usage accomplies, je me dirigeais à pas de loup vers la chambre du frangin pour lui proposer de découvrir cette aventure en ma compagnie.
Lorsque l’écran d’accueil s’affichât et que la musique démarrât, j’en pris plein les oreilles. Cette musique était simplement magnifique. Tout cela s’annonçait bien. En quelque seconde nous nous retrouvâmes devant la première image du jeu. C’était magnifique. Des graphismes sous forme d’images digitalisées de toute beauté.
Comme tout jeu d’aventure, il faut arriver à trouver les bonnes actions à réaliser pour avancer dans le scénario, seul c’est souvent chiant, mais à deux cela commence à devenir très sympathique. De plus il faut dire que mon compagnon avait de la bouteille malgré son jeune âge.
Nous avancions à grand pas et de par ce fait nous découvrions des images plus belles les unes que les autres. Comme me l’a fait remarquer un jour mon ami Crapahute, c’était l’une des plus grandes motivations de l’époque en ce qui concerne les jeux d’aventure graphique.
Mais il n’y avait pas que cela, plus nous progressions dans notre aventure, plus cela devenait intéressant, surtout lorsque nous nous retrouvâmes projeté au beau milieu de la révolution française, chez les Chouans en pays Breton. C’était juste magique, nous avions voyagé dans le temps et découvrions des paysages d’une infime beauté.
Malheureusement pour moi, je dus abandonner la partie car les demoiselles esquimaudes n’aiment pas que nous les fassions attendre et nous étions attendus à une fête. C’est aussi ça avoir 17 ans.
Conspiration de l’An III a été un de mes achats les plus rentables. Je regrette sincèrement l’avoir vendu avec mon Amstrad en 1993 mais ne désespère pas le racheter en original un de ces jours.