Enduro Racer sur Commodore 64
Salut les vieux,
En 1987 j’étais fier de mon Amstrad CPC6128, les jeux étaient beaux, les musiques pas trop mal, la logithèque bien chargée. C’était la belle vie. Jusqu’à ce que mon camarade de classe Arnold, m’invita chez lui pour jouer à Enduro Racer sur son Commodore 64 que je venais tout juste de vendre.
Il y a des jeux qui vous marquent à vif pour diverses raisons, souvent c’est pour l’ambiance dans lequel vous l’avez essayé, d’autre pour ses graphismes hors compétition et puis il y a ceux qui vous reste gravé pour leur musique. Ça c’est Enduro Racer.
La maman d’Arnold était toujours aussi attentionnée quand il s’agissait de gouter. Pain au chocolat, céréales, Savane de Papy Brossard, pain chaud et Nutella, bref c’était toujours très difficile de quitter la table pour monter dans sa chambre jouer. Mais malgré tout, l’instinct de gamer prenait le dessus, et après s’être rassasié nous montâmes essayer ce fameux jeu de moto sur son Commodore 64.
À peine l’écran de titre affiché j’entendais déjà cette musique qui n’allait pas me quitter de tout l’après-midi. Nous connectâmes les deux joysticks et commençâmes une course effrénée vers la victoire.
Je vous laisse la musique pour que vous puissiez l’écouter pour bien vous immerger dans ce qui va suivre:
Enduro Racer est un excellent jeu de course de moto dans lequel vous allez devoir passer les différents Check Point afin de ne pas vous faire éliminer, comme tout jeu de course qui se respecte. La difficulté du jeu réside à bien maitriser les sauts. En effet, des tremplins parsèment la route et lorsque vous êtes en l’air il vous sera pratiquement impossible de guider votre moto en dehors des obstacles qui vous attendent gentiments sur la route. Il vous faudra donc bien vous positionner avant le saut pour ne pas vous écraser comme une merde sur quelques rochers placés là au hasard.
Mais ce qui en fait un titre exceptionnel, du moins pour nous jeunes adolescents boutonneux, c’était cette musique. Une merveille, elle nous accompagnait tout au long de la course, nous faisait oublier les quelques défauts imperceptibles du jeu. C’était hypnotisant.
Je ne pu décrocher de toute l’après-midi, je faisais course après course juste pour avoir encore cette musique dans les oreilles. Tellement, qu’Arnold brancha la sortie audio de sa télévision sur sa chaine hifi pour augmenter encore plus le son. Finalement sa mère monta et nous demanda de bien vouloir baisser le son voire de dégager les lieux.
De nos jours, même si Hang-on est pour moi le jeu que je privilégie lorsqu’il s’agit de couse de moto, je continue à charger Enduro Racer sur mon Commodore 64 pour revivre une fois de plus cette merveilleuse après-midi de l’année 1987.