Indiana Jones in the Lost Kingdom
Salut les vieux,
Si vous me suivez sur Facebook, vous aurez donc pu constater que j’étais à Disneyland Paris ces quatre derniers jours. Lorsque j’étais dans la queue de l’attraction d’Indiana Jones, j’ai tout de suite pensé à un de mes premiers jeux sur Commodore 64.
Les tous premiers jeux que j’ai acheté pour mon Commodore 64 n’ont pas tous été aussi bon que Bruce Lee ou Ghostbusters. Non, il y a eu aussi Indiana Jones in the Lost Kingdom.
Et pourtant, j’en garde un excellent souvenir malgré les très mauvaises critiques que je peux en lire sur le net. Mais nous savons tous maintenant que c’est l’effet magique de la nostalgie, et qu’en 1985, les choix en loisirs étaient limités
Nous étions donc au début de l’année 1985 et j’avais vendu mon VG5000 à mon oncle au profit du Commodore 64. Pour mes achats je me basais bien entendu sur l’excellent Tilt magazine qui savait nous vendre du rêve grâce à ses magnifiques screenshots.
C’est donc après avoir vu les sublimes graphismes dans ma revue préférée que je décidais de le commander par correspondance à Micromania, notre Amazon des années 80.
Quelques semaines après, plus ou moins, je recevais par la poste mon jeu, que je m’empressais de déballer. Il était en format cassette avec ces jaquettes type boite de VHS mais plus petite que l’on à tous tant aimé. Je l’introduisais donc dans mon Datassette et commençais mon aventure.
Le jeu était composé de six niveaux dans lesquels vous deviez résoudre différents types de puzzles comme par exemple dans le premier niveau vous deviez allez chercher trois boules de couleur une à une afin de les emmener de l’autre côté, tout cela avec l’aide de plateformes et en faisant bien attention de pas vous rater. De plus, des oiseaux préhistoriques vous attaqueront sans relâche mais vous pourrez les neutraliser grâce à votre canne ... ah moins que se soit un fouet ?
Chaque niveau avait donc son puzzle à résoudre pour pouvoir passer au suivant. Facile me direz-vous, oui sauf qu’aucune règle ni information de jeu n’était fournie au joueur, il fallait donc se servir de sa logique et de son intuition pour résoudre chaque énigme, comme le ferait Indiana Jones, vous en étiez bien averti en début de partie. De plus il n’y avait pas internet pour vous aider.
Je pétais donc un câble,
il fallait trouver un copain de classe qui avait le jeu afin de pouvoir espérer obtenir de l'aide ou attendre les solutions dans Tilt. Pour les chanceux qui avaient la version disquette, dans le manuel d'instructions du jeu il y avait des indices au bas de chaque page. Chaque indice était présenté sous forme de hiéroglyphe et devait être déchiffré par le joueur à l'aide d'un visualiseur magique, similaire aux lunettes 3D, vous savez, un truc rouge transparent dont je me demandais à quoi il pouvait bien servir sur cette photo:
Finalement, j’arrivais donc petit à petit à avancer. Aujourd’hui il m’arrive d’y rejouer mais lorsque je suis bloqué, je regarde sur Youtube, c’est beaucoup plus facile de nos jours. Malgré les mauvaises critiques que vous pourrez rencontrer, je vous recommande tout de même de lui donner une chance, on ne sait jamais, sur un malentendu ça peut passer