Fire Hawk sur MSX
Salut les vieux,
Ce matin j’ai publié un petit post sur ma page Facebook concernant le jeu Tintin au Tibet sur Megadrive. Il y a eu un commentaire assez pertinent sur la difficulté du jeu qui aurait tendance à énerver les joueurs.
Cela n’a pas été sans me rappeler une petite anecdote sur un jeu qui lui aussi m’a profondément énervé, il s’agit de Fire Hawk sur MSX.
Je n’avais pas de MSX, ça tout le monde commence à le savoir, mais le frère de ma petite amie de l’époque lui en avait un et lorsque les après-midis à se regarder les yeux dans les yeux se faisaient longues, je m’infiltrais en fourbe dans la chambre du frérot pour jouer avec lui.
Je me souviens encore de ce bel après-midi du moi de Juillet 1987, il faisait chaud, je sentais bon le sable chaud et sonnait en fond School de Supertramp. Le jeu auquel était en train de jouer son frère était donc Fire Hawk. Je regardais ces graphismes moches même pas digne d’un Spectrum 48K et lui demandait pourquoi il jouait à un jeu de merde comme ça alors qu’il en avait d’autres qui étaient bien meilleurs.
Pour répondre à ma question il me tendit le joystick. Dans ce jeu vous pilotez un vaisseau blanc presque transparent qui va de haut en bas tous seul, en poussant le manche vers le haut ou le bas vous arrivez à peu prés à le diriger mais si vous lâchez le joystick votre appareil ira encore de haut en bas dans une vitesse plutôt folle.
Pendant ce temps des ennemis arriveront aussi à grande allure vers vous, vous devrez donc essayer de les détruire mais avec un seul tir à la fois, comme à l’ancienne. C’était incontrôlable, je perdais toutes les quinze secondes. La musique avait changé et sonnait maintenant Smalltown Boy de Bronsky Beat, ce qui me rendait encore plus nerveux. Je m’obligeais pourtant à allez le plus loin possible, cela amusait mon spectateur qui se foutait allègrement de ma gueule.
Je finis par capituler, j’étais épuisé et tellement frustré que je préférais rentre chez moi plutôt que d’affronter mon horrible défaite face à un des jeux les plus frustrant qui m’est donné de jouer dans les années 80.