Skweek
Salut les vieux,
En 1989 les jeux sur mon Amstrad CPC6128 commençaient à devenir vraiment très intéressants. On pouvait à cette époque tomber sur de véritable perle. Une d’elle je l’ai découverte chez le frère d’une amie, il s’agissait de Skweek.
Lorsque mon amie MC faisait des fêtes à la maison elle ne faisait pas semblant. Piscine, bar souterrain avec une énorme vitre qui donnait directement sur le fond de la piscine, donc en gros vous buviez vos cocktails en regardants les gens faire les cons dans la piscine, un peu comme on va voir des dauphins au zoo.
Souvent blasé, je m’égarais volontairement dans la chambre de son frère, trop jeune pour venir se souler avec nous mais assez vieux pour avoir un Amstrad CPC et plein de jeu très intéressant.
En entrant dans son antre, je fus tout de suite attiré par les couleurs flashy du jeu auquel il était en train de jouer. En m’approchant je me rendis vite compte que le jeu était une grande réussite, des graphismes somptueux, une animation nerveuse et un gameplay digne de ce nom.
Sweek est un petit personnage en forme de boule aux poils jaunes qui armé de son laser doit redonner sa couleur d’origine aux 99 continents de sa planète. Pour cela il vous suffira de le faire passer sur les dalles pour que celles-ci changent de couleur, un peu comme Qbert mais en mieux. Des dalles seront marquées par des symboles qui compliqueront votre tâche et les autochtones voudront eux aussi vous éjecter au plus vite.
Je m’assis donc avec lui pour l’aider dans son aventure. Je ne me souviens plus combien de temps j’ai passé à repeindre les dalles mais lorsque mes yeux furent éjectés de sang, je suis retourné dans la grotte où se déroulait la fête pour n’y trouver que des cadavres de bouteilles et quelques zombis étalés comme des merdes sur le sol. J’avais perdu la super fête mais je suis rentré chez moi super content d’avoir connue Skweek que j’allais retrouver plus tard sur ma Game Gear sous le nom de Slider.