The Sacred Armour of Antiriad
Salut les vieux,
Lorsque l’on habite un petit village provençal au cœur du Vaucluse dans les années 80, la probabilité d’acheter un jeu vidéo est la même que trouver une femme belle, riche, sympas et du même village.
En gros les options pour les jeux vidéo étaient, se déplacer dans une grande ville où se trouvait une FNAC, l’acheter par correspondance ou avoir un copain sympa qui vous le copie. Heureusement pour moi, un nouveau cordonnier était venu s’installer dans notre village et son fils, du même âge que le mien, avait un Commodore 64 flambant neuf, comme moi.
C’est donc grâce à lui que j’ai découvert en 1986 The Sacred Armour of Antiriad.
Je me souviens que l’attente du chargement avait été longue… très longue… Mais le résultat, lui, à la hauteur de mon attente. J’avais tout de même une petite appréhension en voyant le nom de l’éditeur, Palace Software, car j’étais à cette époque assez traumatisé par la difficulté de leur précèdent jeu : Cauldron, que j’adorais mais qui ne me rendait que frustrations.
Pour faire cours, dans The Sacred Armour of Antiriad vous contrôlez Tal un guerrier à poil qui n’a comme arme qu’un modeste caillou, son but est de trouver l’armure sacrée pour détruire le centre d’alimentation énergétique des forces extraterrestre qui emmerdent sa tribu.
L’écran de jeu est divisé en deux parties, une où se déroule l’action et l’autre qui s’active lorsque vous vous équipez de l’armure sacrée. Mais une fois dans celle-ci, sa quête ne s’arrête pas là, il va falloir trouver les objets qui font classes avec :
- Les chaussures anti-gravité : nécessaires afin de pouvoir voler.
- Le laser : seule arme de défense disponible.
- L'inverseur de particule : nécessaire pour la phase finale du jeu.
- La mine : nécessaire pour la phase finale du jeu.
Voilà en gros à quoi ressemble le jeu, je me souviens y avoir passé des heures et des heures après les cours, on s’échangeait des tips avec mon nouveau camarade, pour pouvoir arriver jusqu’à la fin du jeu que malheureusement nous n’avons jamais vu.
Donc hier je m’y suis remis un peu, mais c’est un jeu qui demande d’excellent reflexes ainsi qu’une dextérité d’Elfe niveau demi dieu.
Pour les plus documentés d’entre nous, l’étrange ressemblance avec Metroid ne nous échappera pas, d’ailleurs j’en suis également très fan.
Voilà donc mon histoire avec The Sacred Armour of Antiriad, un excellent jeu sur Commodore 64 que vous pouvez aussi apprécier sur Amstrad CPC6128.